• DE CAUDERAN A SAINT-GENES. --Les pneus de dizaines de véhicules dégonflés dans la nuit de dimanche à lundi par un mystérieux collectif baptisé Solid'Air

    Anti-4x4 à l'attaque
    :Julien Rousset

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    Isabelle
    Martin fait partie de ces nombreux Bordelais qui ont trouvé hier matin
    leur 4 4 dégonflé : « Ca m'a coûté une journée de travail »

    PHOTO STEPHANE LARTIGUE

    «
    Souriez, vous êtes dégonflés ! » claironne le prospectus semé sur le
    pare-brise d'une Jeep, ce matin bien boiteuse. Il poursuit : « Soucieux
    de la santé de vos proches, nous remettons l'air dans l'atmosphère.
    Merci de votre participation ».

    Ce
    message hérisse plus qu'il n'amuse la propriétaire du véhicule. Il est
    7 h 45, Isabelle Martin doit gagner son lieu de travail à Bordeaux-Lac
    non sans avoir, sur son chemin, déposé son fils à la garderie.
    Déplacement désormais impossible : deux des pneus de la Jeep ont été
    dégonflés dans la nuit. Tout aussi aplatis, deux pneus du 4x4 de son
    mari, garé juste à côté, rue Baysselance.


    Dans cette même rue, trois autres de ces robustes véhicules ont subi
    une atteinte semblable dans la nuit. Et bien d'autres, partout dans
    Bordeaux. Solid'Air, mystérieux collectif à l'initiative de ces
    dégonflages en série, revendique « 88 voitures » ainsi touchées à leur
    base (1).



    « Lutte contre la pollution ».
    Evitant d'aller
    jusqu'à la crevaison, ces activistes anti-4x4 agissent sur la valve du
    pneu, au risque de causer parfois des dommages supplémentaires. Pour
    Isabelle Martin, le recours au garagiste s'impose, les pneus de la Jeep
    sont diagnostiqués « morts ». « Tout ça va me coûter un dépannage et
    une journée de travail ! » déplore-t-elle, peu réceptive, dans ces
    conditions, aux arguments des dégonfleurs. « Cette Jeep,j'ai travaillé
    pour l'acheter, elle fonctionne à l'essence et je l'utilise simplement
    comme un van. Quant à mon mari, il a choisi un 4x4 car nos deux enfants
    font du hockey et il fallait un gros coffre pour trimbaler leurs sacs.
    Des amis propriétaires de 4 4 sont aujourd'hui très inquiets. »

    C'est
    la deuxième fois depuis un mois que les anti-4x4, rassemblés au sein du
    mystérieux collectif Solid'Air (voir par ailleurs) se mobilisent.
    Emilie, très active dans les cinq campagnes anti-pub qui ont ponctué
    l'année 2005 à Bordeaux, connaît bien ces dégonfleurs. « On forme des
    mouvements "affinitaires" : on se rencontre en concerts, en manifs...
    on n'est pas trop dans les partis, on se décide au dernier moment pour
    ces actions drôles mais ingrates car elles demandent beaucoup de temps.
    »

    Les
    Solid'air se réclament de deux préoccupations, qu'en bons fils de pub
    ils détaillent dans un mail envoyé hier à de nombreux médias. Ils
    évoquent le danger que ces voitures de gros gabarit présentent pour les
    piétons, et la lutte contre la pollution, les 4x4 émettant nettement
    plus de CO2 qu'une voiture ordinaire.



    Méthode contestée.
    L'opération
    menée de dimanche à lundi suscitait hier surtout un débat sur la
    manière. La police s'interroge sur le choix de ce mode d'action et de
    la clandestinité. Des adversaires du tout-auto se tiennent à distance,
    comme Stéphane Pusateri, président de l'association de riverains : « Je
    ne suis certes pas favorable aux 4x4 en ville, mais je ne crois pas
    beaucoup à ces feux de paille, je pense qu'il faut agir plus près de la
    décision politique ».


    Qu'en pense Pierre Hurmic, conseiller municipal des Verts ? « Circuler
    en 4x4 en ville relève de mon point de vue d'un incivisme arrogant !
    Mais au dégonflage clandestin, je préfère l'action politique
    transparente ». En juin 2004, les Verts avaient déposé en Conseil
    municipal, sans succès, un « voeu » visant à interdire la circulation
    des 4x4 en centre-ville en cas de pic de pollution.

    (1) Les pneus n'étant souvent « que » dégonflés, peu de plaintes ont été déposées.


    « Souriez, vous êtes dégonflés », c'est le slogan des Solid'Air


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  • France

    Quand les soldes créent de drôles de polémiques


    Jeudi 12 janvier 2006
     

    « Nous ne pouvons pas en France multiplier les ventes à perte.
    » Le ministre des PME et du Commerce, Renaud Dutreil, s'est dit hier
    favorable au maintien de deux périodes de soldes par an. Il s'oppose
    donc directement au ministre des Finances qui a, lui, suggéré de
    multiplier les périodes promotionnelles. L'idée de Thierry Breton a
    d'ailleurs provoqué un tollé chez les petits détaillants, alors que les
    chaînes s'y sont montrées plutôt favorables.


    Hier, à Paris, le départ des soldes a soulevé un autre type de
    réaction. Un groupe d'activistes baptisé « Utiliser des Mômes Pue »
    (UMP) s'est attaqué à deux magasins parisiens rue de Rennes (6e), Gap
    et H&M. Ils ont, à la surprise des clients, disséminé des bombes
    puantes à retardement et glissé des tracts expliquant leur action :
    dénoncer les enseignes « utilisant des enfants des pays pauvres pour
    fabriquer leurs produits ». « Pour avoir des prix les plus bas, les
    enseignes accentuent la pression sur les sous-traitants. Au final,
    l'espérance de vie des ouvriers baisse. Les clients sont complices en
    voulant changer de jeans dix fois par an », développent-ils.


    Parmi eux hier, un membre de la Brigade activiste des clowns (BAC), qui
    a passé au Kärcher la mairie de Neuilly, des anti-4 x 4 et Ahmed
    Meguini, leader de manifestations contre Le Pen en 2002. « Notre
    objectif est que ces actions se reproduisent en province, comme celles
    contre les 4 x 4. D'autres actions sont prévues samedi », a déclaré un
    activiste. Les clients sont donc avertis et les RG aussi, présents
    hier. Arnaud Sagnard 




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  • http://www.guidedurenard.org/bm/download.php?c=1&i=919ffb2af5372a3748a13d4af7eed26ee49710e1



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  • Un garçonnet d'une dizaine d'années est décédé ce
    vendredi après avoir été heurté par un concurrent auto du
    Dakar-2006 peu après le départ de la 13e et antépénultième étape à
    Labé, en Guinée.

    L'accident s'est produit à 10 heures à environ
    6 kilomètres du village de Kourahoye, 25 kilomètres après le départ de
    la spéciale.

    Un jeune garçon d'une dizaine d'années, Boubacar Diallo, venu
    avec ses parents assister au passage du rallye, a été heurté par le
    véhicule N.420 de la catégorie auto alors qu'il traversait la route, a précisé l'organisation. Immédiatement
    secouru par les équipes médicales du rallye, le garçonnet devait
    malheureusement décéder au cours de son transport par hélicoptère vers
    Labé, a ajouté le communiqué du rallye-raid.

    Le véhicule numéro 420, un Oscar 4x4 mené par l'équipage letton
    formé de Maris Saukans (36 ans) et Andris Dambis (47 ans), occupait la
    14e place du classement au départ de l'étape menant à Tambacounda
    (Sénégal).

    Lundi dernier, le motard australien Andy Caldecott (KTM) était
    décédé d'une chute survenue dans la 9e étape entre Nouakchott et Kiffa
    (Mauritanie).

    (D'après AFP)





    Les dégonflés proposent une nuit de la degonfle (mercredi) à la mémoire de Boubakar, par tous les moyens empêchons la banalisation cet accident !

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